The chairman

 

 

Rédacteur : François-Xavier Bailleul
Date : octobre 2012

Conseils d'interprétation

The Chairman (3’45) – Rob Goorhuis – 2001          éd. Gobelin
 Harmonie          Division : Supérieur

Marche de caractère germanique conforme au schéma traditionnel d’un mouvement de marche de plein air.

Dans l’introduction (mes. 1 à 16) sont présentés, sous forme de question/réponse, les éléments rythmiques constitutifs du thème principal : les voix supérieures harmonisées questionnent les voix graves qui répondent à l’unisson. Le thème de la marche (lettre A) est alors exposé dans une nuance mezzo forte et dans la tonalité de Mib. Comme souvent, ce thème comprend deux séquences, la seconde (mes. 25 à 32) dans la tonalité de la dominante avec une coloration supplémentaire obtenue par l’ajout du pupitre de trompettes. Lors de la reprise (lettre B), la deuxième séquence est modifiée mélodiquement et harmoniquement et progresse vers la deuxième section de la marche (lettre C). Un tutti fortissimo, rythmé et puissant, s’organise autour d’accords répétés et accentués sur les temps. Il lui succède une phrase plus sage (mes. 56 à 71) en valeur égale et dans une nuance mezzo forte. Reprise de la section et cadence finale.

Le Trio, classiquement, commence par quatre mesures pour amener la modulation au ton de la sous dominante, Lab. Le thème de ce trio (lettre D) est combiné entre deux éléments mélodiques ; le premier élément, mélodique et legato, se fait entendre aux voix ténors (saxophone ténor et saxhorn baryton) il est associé à l’élément rythmique en valeurs courtes confié aux voix supérieures.

L’accompagnement par contre est particulièrement classique avec le principe rythmique dit de la « pompe ». Cette disposition est originale et donne beaucoup d’intérêt à ce trio. La deuxième section du Trio (lettre F) est courte et contrastée. Quatre mesures fortissimo en forme d’appels alternés entre les gammes du grave et les sonneries des voix supérieures sont suivies d’une grande mélodie piano et legato à l’unisson. Comme dans toute marche, il y a réexposition de la première partie in extenso dans un Da Capo coutumier.