Plan fanfare
Plan Fanfare 2026
- projets de formation
- prise de recul, projection dans la durée
- rencontre entre orchestres comportant une dimension pédagogique et artistique
- soutien à des projets au service de l’ensemble musical, quel que soit l’effectif et les moyens de l’association
Site du ministère de la Culture : https://www.culture.gouv.fr/catalogue-des-demarches-et-subventions/appels-a-projets-candidatures/plan-fanfare
Accompagnement
personnalisé de l’Ufem
Bilan 2025 pour l’Ufem
Pour contribuer à la réussite de ces appels à projets, le conseil d’administration de l’Ufem France tient à mettre en œuvre un accompagnement immédiat, individuel et personnalisé destiné aux associations locales et fédérations régionales volontaires. Un collectif de personnes-ressources qualifiées apporte ainsi son soutien aux encadrants et dirigeants des structures candidates en leur proposant un travail collaboratif avec une méthode de travail : formaliser, affiner et consolider le projet musical, pédagogique et/ou artistique ; évaluer son coût et établir un plan de financement ; rédiger la note d’intention et collaborer sur le dossier via la plateforme “mes démarches numériques”.
L’Ufem France, en partenariat étroit avec ses fédérations régionales et les interfédérations, propose également une série de webinaires sur la gestion des associations abordant notamment les démarches administratives obligatoires, le plan comptable, la plateforme “mes démarches numériques”, le compte rendu financier et le bilan de l’action réalisée.
L’édition 2025 du Plan Fanfare n’a pas été un long fleuve tranquille. Les perturbations liées au vote du projet de loi de finances ont provoqué un retard considérable, si bien que les dates de dépôt n’ont été annoncées qu’à la mi-février.
Avec des premières échéances fixées à fin mars, les associations avaient à peine six semaines pour monter un dossier solide : un délai extrêmement serré, qui aurait pu décourager plus d’un ensemble. Pourtant, une véritable course collective s’est enclenchée.
Dès l’annonce des échéances, l’Ufem a confirmé son offre d’accompagnement individualisé et personnalisé. Une équipe de personnes ressources s’est mobilisée pour écouter, guider et soutenir 8 fédérations, 2 collectifs interfédéraux et 35 ensembles : fanfares, batteries-fanfares, harmonies-fanfares et harmonies.
Évidemment, tout n’a pas été simple. Quatre projets ont été abandonnés très vite : contexte local défavorable, période trop contraignante, équipe encore fragile… Rien d’alarmant pour autant. Ces abandons ne sont qu’un report, pas un renoncement : les idées mûriront, les conditions évolueront, les équipes se renforceront. L’important est d’avoir enclenché la réflexion : la réussite n’est parfois qu’une question de temps.
Construire ensemble, dès le départ
Pour encourager les initiatives, une recom-mandation s’est révélée déterminante : travailler non pas avec une seule personne, mais avec une équipe élargie. Président, chef, trésorier, mais aussi jeunes musiciens : plus le projet est partagé dès sa conception, plus il sera accepté et porté par le groupe. Ne vous laissez pas impressionner par quelques réticences isolées — l’enthousiasme d’un noyau motivé entraîne toujours les autres dans son sillage.
Des projets ancrés dans la réalité des ensembles
Contrairement à certaines aides publiques perçues comme déconnectées, le Plan Fanfare a été conçu « au plus près du terrain », en concertation avec les confédérations. Résultat : une grande souplesse et une véritable prise en compte des besoins réels des ensembles.
En 2025, s’appuyant sur une occasion particulière, la volonté de développer un pupitre ou de lancer une campagne de recrutement, les projets déposés témoignent de cette diversité : perfectionnement instrumental ou orchestral, commandes d’oeuvres sur mesure, rencontres inter-orchestres avec chef invité ou chefs locaux en formation, dispositifs d’enseignement adaptés pour les plus jeunes, directement mis en immersion dans l’orchestre, spectacles pluridisciplinaires mêlant musique, danse, théâtre ou cirque…
Et la liste est loin d’être exhaustive. Un simple besoin, une idée embryonnaire, un rêve même, peuvent devenir la base d’un projet solide et éligible.
Un levier pour progresser, se montrer et préparer l’avenir
Ce que le Plan Fanfare valorise avant tout, c’est la transformation : en quoi votre projet va-t-il faire progresser votre orchestre ?
Renforcer vos pupitres ? Motiver vos musiciens ?
Rendre votre structure plus visible, plus attractive, plus innovante ?
En avançant dans cette démarche, vous montrez que votre ensemble est une force de proposition pour le territoire. Vous renforcez son image auprès du public et vous attirez l’attention — et le soutien — de vos élus.
Alors oui, les délais sont parfois serrés, les agendas chargés, les équipes sur-sollicitées. Mais ceux qui se lancent découvrent vite que cette dynamique collective est un formidable moteur : un moyen de se réinventer, de fédérer, de progresser et de préparer l’avenir avec ambition.
Les résultats obtenus sont plus que
satisfaisants, puisqu’ils se traduisent par le soutien apporté à 30 dossiers portés par des associations locales, aux 8 projets de structuration des fédérations régionales (formation et diffusion) ainsi qu’aux deux collectifs interfédéraux.
Ces résultats montrent que c’est aussi possible pour chacun de vos ensembles et chacune de vos associations. N’attendez pas l’ouverture officielle de l’édition 2026 pour vous réunir et laissez libre cours à votre imagination, listez les objectifs que vous souhaiteriez atteindre, les actions musicales que vous voudriez réaliser, l’Ufem vous aidera à les formaliser et à les présenter de manière à correspondre au mieux aux paramètres du Plan Fanfare.
Initié par la députée de la 12e circonscription du nord Anne-Laure Cattelot qui a défendu avec une grande détermination la cause des harmonies et des fanfares, ce plan d’aide reconnaît ces dernières comme étant des maillons essentiels de la démocratie culturelle et du dynamisme des territoires ruraux.
Ce dispositif est piloté par le ministère de la Culture et géré directement par les Drac (Directions régionales des affaires culturelles). Les référents Plan Fanfare des Drac sont les conseillers musique et/ou conseillers action culturelle et territoriale de ces institutions.
Le Plan Fanfare est soutenu par l’État à hauteur de 1,5 millions d’euros par an. Cette enveloppe est allouée aux associations musicales locales ainsi qu’aux fédérations régionales et confédérations nationales afin de leur permettre de réaliser un suivi et un travail global structurant allant de l’accompagnement des artistes au développement des partenariats et collaborations.
Les critères d’éligibilité, les modalités et les calendriers de mise en œuvre du dispositif ont fait l’objet d’une concertation entre l’État et les représentants du milieu associatif.