Danses intemporelles – II
Sauvegarde et développement du répertoire pour les harmonies-fanfares et batteries-fanfares
Analyse détaillée
Rédacteur : François-Xavier Bailleul
Date : 6 novembre 2013
1. ÉLÉMENTS SIGNALÉTIQUES
Titre | Danses intemporelles II |
Sous-titre | |
Auteur | Stéphane KREGAR |
Arrangeur | |
Date de composition | |
Éditeur | |
Date d’édition | |
Type de partition | |
Formation instrumentale | Formation C |
Division | Excellence |
Durée | 2’00 |
Genre | Musique descriptive |
2. ÉLÉMENTS D’INTERPRÉTATION
- Cette pièce est le deuxième mouvement d’une suite dont le titre en exprime le caractère. La complexité de rythmiques juxtaposées confère un caractère étrange à ce mouvement. Vous aurez la sensation d’entrer dans un univers dénué de stabilité. Est-ce l’intemporalité que suggère le titre ? L’amplitude de la mélodie centrale ajoute à cette impression. S’il y a danse, elle est en pas ralentis et comme en apesanteur. L’accord final vous laisse en attente, celle du troisième mouvement.
- Musique descriptive
- Fantaisie
- Cette pièce ne présente pas de difficulté majeure si l’on considère les parties indépendamment. Il sera nécessaire, pour ne pas donner le sentiment d’un grand désordre, d’être très précis dans l’exécution rythmique de chaque partie. Pour faire sonner les accords instables qui caractérisent ce mouvement, toutes les voix doivent être au même niveau d’intensité. Dans la partie centrale, vous donnerez la priorité à la mélodie en sollicitant une nuance réduite aux voix d’accompagnement. D’ailleurs la partition différencie la nuance. Les claviers sont une résonance indispensable à l’atmosphère de cette pièce. Il faut leur donner une présence.
3. ÉLÉMENTS TECHNIQUES
Cette pièce ne présente pas de difficulté majeure si l’on considère les parties indépendamment. Il sera nécessaire, pour ne pas donner le sentiment d’un grand désordre, d’être très précis dans l’exécution rythmique de chaque partie. Pour faire sonner les accords instables qui caractérisent ce mouvement, toutes les voix doivent être au même niveau d’intensité. Dans la partie centrale, vous donnerez la priorité à la mélodie en sollicitant une nuance réduite aux voix d’accompagnement. D’ailleurs la partition différencie la nuance. Les claviers sont une résonance indispensable à l’atmosphère de cette pièce. Il faut leur donner une présence.
Nomenclature détaillée des instruments | ||||
Instrument | Nombre de voix |
Observations |
Tessiture et difficulté | |
Tutti | Solistes | |||
Clairon |
2 | Tessiture complète Difficulté moyenne | ||
Trompette |
2 | Tessiture complète Difficulté moyenne | ||
Cor |
2 | Tessiture complète Difficulté moyenne | ||
Trompette basse |
2 | Tessiture complète Facile | ||
Clairon basse |
2 | Tessiture complète Facile | ||
Euphonium |
2 | Tessiture complète Facile | ||
Tuba |
1 | Tessiture complète Difficulté moyenne | ||
Timbales | 1 | Facile | ||
Accessoires |
4 | cymbales suspendues, triangle, crotales, chimes |
Facile | |
Clavier | 2 | glockenspiel, vibraphone | Difficile |
4. PISTES DE TRAVAIL DANS LES DIFFÉRENTES PARTIES DE L’ŒUVRE
Mesure | |||
Introduction |
1 |
15 | L’accord en escalier s’installe successivement : deux sons, puis trois, puis quatre sur les deux premiers temps de chaque mesure. Il est placé aux voix supérieures. Le vibraphone s’ajoute en égrenant la cellule de quatre sons par mouvement descendant et en utilisant la combinaison de croche, de triolet et de double croche. L’accord se positionne en écho aux voix graves sur les troisième et quatrième temps de chaque mesure. Enfin les cors, puis les claviers, prononcent la cellule dans des rythmes combinés et simultanés de croches, de triolet et de doubles croches. Un crescendo général termine la séquence qui s’interrompt par un silence. |
Développement |
16 |
23 | Le pupitre de 1° cor expose la phrase musicale. Le procédé de l’accord en escalier est utilisé pour l’accompagnement, mais il évolue avec l’harmonisation de la séquence. Le tuba par l’amplitude de son dessin élargit le spectre sonore. |
24 |
31 | Les voix supérieures (trompettes et clairons) prennent le relais à quatre voix harmonisées, l’accompagnement reste inchangé. Les claviers amplifient la résonance des harmoniques des cuivres clairs. Toute la période est dans une nuance mezzo forte. Il conviendra de respecter cette nuance qui matérialise l’intemporalité du mouvement. | |
Conclusion |
32 |
Fin | Sous la longue tenue des voix mélodiques, se réinstalle l’accord du début, mais dans une instrumentation différente. Le même principe de combinaison rythmique et instrumentale se poursuit comme une réexposition avec toutefois une variante significative : les trompettes et clairons égrènent la cellule de trois sons et dans le crescendo général apportent une plus forte expression. L’accord final sera exprimé sans excès dans la nuance. Il n’en sera que plus expressif et comme en attente de résolution. |