Lancelot du lac

Découpage et/ou reprise(s)

Mesure

description de chaque passage : indiquer des images permettant de dégager des éléments de travail

début

fin

Ouverture

 1

 8

Grandes sonneries d’introduction sur les roulements de timbales et tambour. Donner de l’intérêt aux nuances, de la majesté aux claviers, et de la dynamique à l’accélération solfégique de la dernière mesure.

 9

 15

Les timbales et la caisse claire créent le climat, les appels des cors et voix graves le suspense. En fin de période, les trompettes apaisent temporairement le questionnement.

Le ralenti   s’effectue   sur   la   mesure   14   et, à mon avis, la mesure 15 reste dans un tempo plus lent mais régulier.

 Incendie au Château

 16

 26

La rythmique des voix graves (en accords répétés) traduit la fébrilité de  la situation. Les différents appels de cors seront joués très en dehors de même que la phrase de 1^ère trompette. La caisse claire mérite une grande précision.

 27

 34

Le brasier est à son paroxysme. Le profil de la nuance des tenues en valeur longue des voix graves doit avoir du caractère. Les timbales font entendre les crépitements des boiseries en flammes. L’accord de la mesure 33 sera joué très droit, interrompu   sèchement   par   la   timbale et suivi dans un long point d’arrêt.

 Le sacre

35

40

Une longue sonnerie majestueuse annonce la cérémonie. De la conviction par le soutien du son donnera la majesté nécessaire à ce passage. Conduire le ralenti de la mesure 40 dans une nuance retenue en jouant louré pour accorder de la gravité à ce qui suit.

 41

49

Un riche contrepoint entre le cor, le vibraphone et les cloches tubes auquel répond un contrechant de trompette solo en sourdine, évoque l’arrivée du cortège. Le déplacement est caractérisé par la ligne descendante du motif. Une riche harmonisation en valeur longue (voix inférieures) apporte de la profondeur à cette entrée.

50

68

Dans un grand tutti majestueux la cérémonie se poursuit par le couronnement. La grande phrase des voix supérieures sera jouée très soutenue avec un grave de même teneur. La rythmique de l’accompagnement par contre sera plus en arrière et dans la précision rythmique. A la réexposition des trompettes (mesures 62 et suivantes) donner de l’espace au solo d’euphonium.

69

87

Place maintenant aux festivités. Les 4 premières mesures  installent  la  dynamique   à   5/4. Une conversation à plusieurs voix illustre le jeu des saltimbanques. La foule des spectateurs manifeste sa joie en tapant des mains. Attention au bon équilibre des voix mélodiques (mesure 79 en particulier)

 88

 104

La fête se poursuit par une farandole générale. Pas   de   difficulté   sur    cette    période. Long point d’orgue avec une vraie césure avant d’enchaîner l’épisode suivant.

 L’amour

105

128

Probablement forgé lors de ces réjouissances, l’amour naissant s’exprime dans l’intimité de la nuance piano. C’est un amour passionné que l’écriture   contrapontique   des   voix   traduit. Ce   ne    sont    que    sinuosités    et    caresses. Je propose d’équilibrer les différents instruments sur l’euphonium qui déroule la mélodie en continu. À la réexposition (mesure 122) l’euphonium fait variation avec la phrase confiée cette fois, à la trompette.

Les claviers participent à la coloration des timbres des vents et doivent se fondre à ces derniers.

La bataille

129

140

4 mesures de transition susurrent la consommation de boissons alcoolisées, mais il faut aller à la bataille et se précipiter vers l’ennemi :

Le cadencement de la troupe en marche est fixé par la grosse caisse que l’on mettra très en avant ;

La charge quant à elle, par une accélération soudaine du tempo (mesure 133), par la répétition de croches et la caractéristique de son jeu de nuances, atteint son paroxysme dans le fortissimo de la mesure 140.

141

154   

La parade des vainqueurs enfin clôt l’épisode. Elle est festive et pleine d’enthousiasme. Donner de l’intérêt à la syncope de la contrebasse combinée au rythme brisé des voix graves naturelles et des clairons.

Le marcato des réponses en triolets de noires doit être très prononcé. Finir sur le fortissimo des timbales sans faiblir, il est renforcé par la grosse caisse et les cymbales.

Retour au château

155

FIN

La marche de parade et la marche du déplacement sont de même nature.

Des sonneries préviennent du retour des vainqueurs. La grande fierté de ces derniers est traduite dans l’ampleur des phrases mélodiques. Ces phrases sont à isoler des voix d’accompagnement en respectant scrupuleusement les nuances indiquées.

La courte conclusion est particulièrement glorieuse.