Copernicus

Copernicus (5’37) – Johan Nijs – 2011          éd. Scherzando
Harmonie          Division : Deuxième

Le compositeur belge Johan Nijs a écrit cette pièce en s’inspirant de la vie et de l’œuvre du savant Nicolas Copernic. Le chanoine COPERNIC (1473-1543) était un mathématicien, médecin, juriste et astronome polonais. Il est devenu célèbre pour sa théorie héliocentrique, déclarant que le Soleil était au centre du système et que les planètes tournaient autour du Soleil.
Sa conception de l’Univers était en totale contradiction avec les convictions de l’époque qui annonçaient que la Terre était l’élément central de l’Univers. Les répercussions provoquées par l’annonce de cette nouvelle théorie bouleversaient le monde scientifique du 15e siècle et par conséquent notre vision actuelle du monde.
Cette œuvre propose au chef un choix quant à l’orchestration. Il est évident qu’il n’est pas souhaitable que tout l’orchestre intervienne de manière continue. Des options musicales peuvent être prises car le compositeur fait des propositions instrumentales intéressantes qui guident le chef dans ses choix. La percussion (clavier, timbales, caisse-claire…) est traitée de fort belle manière. Les parties instrumentales permettent à chaque musicien de s’exprimer pleinement. Il n’y a pas de difficulté tant dans la tessiture instrumentale que dans l’écriture rythmique. Un soin pourra être porté sur la justesse de quelques intonations.
La percussion est traitée de façon complémentaire et ajoute une touche de modernité que l’on trouve au niveau de l’écriture harmonique.
La partie de timbales pourra éventuellement être remplacée par 2 toms (aigu-grave).
Le thème exposé au début de l’œuvre est construit sur des intervalles descendants symbolisant le monde des savants englués dans leurs fausses théories. On retrouve à la fin de la pièce ces mêmes intervalles, mais cette fois-ci de forme ascendante qui symbolise la véracité des affirmations de Copernic.
Sans nul doute, Copernicus est une pièce musicalement très intéressante à mettre au programme des orchestres « juniors » ou des formations avec un effectif peu important.