Fra Jul i Blåfjell

Rédacteur : François-Xavier Bailleul
Date : octobre 2012

Conseils d’interprétation

Fra Jul i Blåfjell – Geir Bohren/Bent Aserud – 2004          éd. Norsk Noteservice
Harmonie          Division : Deuxième

Suite d’orchestre utilisant les chants du folklore norvégien de la période de Noël.
I – Blalokk – Le premier chant à trois temps rapides est exposé à l’unisson. Seul un contrechant l’accompagne. L’harmonisation est élémentaire et caractérise le répertoire populaire. À la reprise s’ajoute un contrepoint à deux voix. Une sorte de ritournelle sert de conclusion à la séquence. Le passage au deuxième chant, très court (deux mesures) fait entendre un motif rythmique de flûte soutenu par un accord et restant en suspension par un point d’orgue. Le deuxième chant de dynamique ternaire poursuit le récit. La grande sobriété de l’accompagnement lui confère un aspect austère et méditatif. Pour conclure, les auteurs utilisent le motif de la flûte en canon.

II – Strompestrikkestrofe – Mouvement de danse folklorique où l’on imagine très aisément les couples de danseurs. Le chant est construit sur deux périodes de quatre mesures. L’introduction utilise, comme une ritournelle, les deux mesures finales. Le déroulement comprend quatre strophes et la ritournelle de l’introduction, élargie à trois mesures, sert de transition entre les strophes comme pour permettre le repositionnement des couples. Seule l’instrumentation évolue à chaque strophe, comme probablement les figures des danseurs. La dernière strophe reste en suspension sur un point d’orgue avant la conclusion finale.

III – Rundsnusnutt – C’est un mouvement de menuet qui illustre ce chant. Quatre mesures d’introduction installent la narration. Elles sont reprises avant chaque strophe. L’élément thématique comprend deux périodes et se termine par une ritournelle de deux fois deux mesures formant conclusion. L’instrumentation change à chaque couplet sur l’une et l’autre période, mais la ritournelle n’est pas modifiée. Vous remarquerez le petit mouvement chromatique en intervalle de quarte de la troisième mesure de la ritournelle qui donne un sentiment de modernité à ce chant traditionnel.

IV – Lys i desember – L’introduction, là aussi en forme de ritournelle, utilise les six dernières mesures du thème de ce mouvement. L’argument mélodique est plus étendu. Il occupe vingt-deux mesures. La première et la troisième strophe sont organisées de la même manière, la seconde s’orne d’un contrepoint aux voix supérieures. En guise de coda, les auteurs reprennent les quatre dernières mesures du premier mouvement.